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Amandiers

Prunus dulcis

Originaire d’Asie Mineure et du Proche-Orient, il est cultivé depuis l’Antiquité, mentionné dans la Bible, et largement diffusé dans le bassin méditerranéen par les Grecs puis les Romains. C’est en Espagne et dans le sud de la France qu’il s’est imposé au fil des siècles, notamment en Provence, où il occupait une place importante dans les paysages agricoles jusqu’au XIXᵉ siècle.

Arbre emblématique des régions chaudes et sèches, il est l’un des premiers fruitiers à fleurir à la sortie de l’hiver, offrant de spectaculaires floraisons blanches ou rosées dès février-mars. Cette précocité est aussi sa faiblesse : l’amandier est très sensible aux gelées tardives, ce qui rend sa culture délicate dans les régions aux printemps incertains. Sa fructification reste aléatoire en dehors des zones bien adaptées (Méditerranée, vallées abritées).

L’amandier tolère très bien la sécheresse et les sols pauvres, à condition qu’ils soient bien drainés. Il redoute en revanche les excès d’humidité et les sols lourds, qui favorisent maladies et dépérissements.

L’amandier reste un arbre magnifique, ornemental autant que nourricier. Il sera toujours plus facile à réussir en milieu urbain ou en situation abritée sur coteau, que dans les plaines gélives ou très humides.

Tous les amandiers sont greffés sur GF677 (pêcher x amandier) favorables aux conditions sèches et bien tolérant aux sols calcaires.